Voici le dernier billet sur les frères et sœurs de Paul Levasseur (sosa 22), oncles et tantes de Grand-mère, Solange Levasseur (sosa 11).
Henri Eugène Levasseur (dit Henri) est l’oncle le plus jeune de Grand-mère, puisqu’il est né le 25 février 1869, soit un peu plus de 4 ans avant son père Paul. Il avait 34 ans quand la petite Solange est née en 1903.
Et, une fois n’est pas coutume, il est le seul des enfants de Louis Levasseur (sosa 44) ou Céleste Barbaray (sosa 45), qui ne soit pas né à Bermonville, puisqu’il a vu le jour à Ecretteville-lès-Baons, où ses parents Louis et Rose Joséphine Gardembas s’était installés entre 1866 et 1869.
Sa mère décède un mois après sa naissance, sans doute ne s’était-elle pas remise de ses couches. Le petit Henri est donc élevé par Céleste Barbaray qui épouse son père en 1873. Tout comme ses frères et sœurs, il suivra successivement ses parents à Ecalles-Alix puis à Barentin et Limésy. C’est à Limésy qu’il habite lorsqu’il est recensé pour le service militaire, en 1889, à ses vingt ans. Il est alors tailleur d’habits.
A cette époque le service militaire dure trois ans. Il est obligatoire, mais pas systématique. Il était encore régit par le tirage au sort. C’est à dire que seuls les jeunes gens ayant tiré un mauvais numéro y étaient envoyés.
Mais à quoi correspondait ce numéro ? Si, sur 100 conscrits d’un canton, 35 devaient être appelés, seuls les jeunes ayant tiré un numéro inférieur ou égal à 35 devaient théoriquement effectuer leur service. Mais il y avait plusieurs motifs d’exemption, donc des jeunes ayant un numéro supérieur au nombre d’appelés à sélectionner pouvaient quand même être déclaré bons pour le service afin d’atteindre le nombre de conscrits requis.
Henri avait tiré le n° 107. Il est en théorie bon pour le service, mais est finalement dispensé car un de ses frères y est déjà vaitcette année-là. C’était un des motifs de dispense. Le frère en question est Ernest (vu dans un précédent billet) qui a fait son service militaire de 1887 à 1890. Mais en 1890, lorsque Ernest termine sa période de service actif, Henri n’y coupe pas et est incorporé au 119e régiment d’infanterie en garnison à Lisieux. C’est également le régiment où Ernest avait fait son service militaire.
Il a sans doute rencontré celle qui deviendra sa femme, à la toute fin de son service. Il s’agit de Juliette Exmelin, une lexovienne qui n’est son aînée que de quelques jours puisqu’elle est née le 10 février 1869. Ils se marient le 10 octobre 1893 à Lisieux. Henri s’y installe et alors qu’il était tailleur avant et juste après son service militaire, il sera douanier. A priori il fait toute sa carrière dans le Calvados. Je n’ai pas réussi à déterminer si elle s’est entièrement déroulée à Lisieux, mais au moins en 1918 et 1928 il était à Lisieux. En 1928 il était brigadier et a reçu la médaille d’honneur de bronze de l’octroi de Lisieux. La médaille de bronze était attribuée pour 25 ans de service, il est donc probable qu’Henri soit devenu douanier vers 1903.
Henri et Jeanne n’ont à ma connaissance eu que deux enfants :
- Jeanne Pascaline Suzanne (dite Suzanne), née en 1894 à Lisieux. Celle-ci se marie à Lisieux en 1918 avec Yves Le Men. Elle décède à Paris en 1966. Ce couple a eu deux garçons. Au moins l’un d’eux a eu un enfant.
- Bernard Henri Raymond, né en 1901 à Lisieux et décédé à 11 mois plus tard au même lieu.
Henri meurt à Lisieux le 20 août 1931.
Et encore une fois je ne sais absolument quelles relations Grand-mère a pu entretenir avec cette famille.
Ce billet clôt la série sur la Famille de Grand-mère, consistant à voir qui elle avait pu côtoyer dans sa famille, oncles, tantes, cousins… initialement, je voulais terminer cette série par une représentation graphique regroupant toutes les personnes que j’ai pu retrouver ay fil de cette recherche… mais vu la taille de cette famille cela s’est révélé totalement impossible…
Il y aura d’autres billets sur cette famille suite aux quelques découvertes faites lors de cette recherche et que je ne vous ai pas encore révélées…
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