J’ai décidé, pour vérifier, étoffer et donner vie à mon arbre de rédiger un billet sur certains de mes ancêtres. Comme tout le monde j’ai mes chouchous, mais pour ne pas faire de jaloux, j’ai décidé de les sélectionner de façon aléatoire, sinon je ne ferais de billet que sur ceux dont je sais déjà qu’ils ont un petit truc en plus. J’ai donc décidé de les tirer au sort parmi mes sosas dans les générations 5 à 9. Une fois sélectionné, même si je ne connais pas grand-chose sur l’heureux élu, je me fixe pour règle de ne pas tergiverser et de faire un billet sur lui quels qu’en soient l’intérêt et les informations que je possède à son sujet.
Ce billet est le premier et sera le seul de l’année 2023. Il était temps ! J’ai des tonnes d’idées d’articles en tête, mais je n’arrive pas à en choisir une. Du coup j’ai recouru au bon vieux « un sosa au hasard ». Et le sort est tombé sur Marie Le Pan (sosa 193), une ancêtre bretonne du 18e siècle. C’est loin d’être l’idéal pour faire un billet passionnant, mais je ne dérogerais pas au principe que je me suis fixée. Désolée…
Marie Le Pan est née à Plumergat dans le Morbihan le 25 janvier 1737. Ses parents sont Julien Le Pan (sosa 386) et Gillette Le Guen (sosa 387), laboureurs qui habitent alors au village Kervaly à Plumergat. Avant elle sont nés 3 sœurs et 2 frères, tous à Plumergat : Françoise née en 1722, Anne née en 1724, Jeanne en 1727, Julien en 1730 et André en 1733. Lorsqu’elle naît, ils sont tous en vie, sauf sans doute Anne dont je ne retrouve plus aucune trace après la naissance. Son frère Julien décède à Arradon en 1739, Marie a environ deux ans. A sa naissance ses parents avaient tous deux environ 40 ans. Malgré tout le couple aura au moins 2 autres enfants après Marie : une petite Anne née en 1741 à Loqueltas à Arradon, et un garçon mort à la naissance en 1747 à Sainte-Anne à Pluneret.
Marie a 22 ans quand elle épouse François Moisan (sosa 192) le 20 février 1759 à Brech. Elle se marie le même jour que son frère André qui épouse pour sa part Jeanne Pasco. Le frère et la sœur semblent avoir été proches car l’un ou l’autre est souvent témoin lors des naissances ou décès concernant les deux couples, ce qui n’est pas le cas avec les autres frères et sœur de Marie.
Au moment de son mariage Marie habite à Brech où ses parents se sont finalement fixés. François Moisan qui habite également à Brech est laboureur et est originaire de Landévant. Entre 1760 et 1780, le couple a (au moins) 7 enfants :
- Jeanne, née à Brech le 28 février 1760,
- Marie, née vers 1762 et décédée en 1809 à Brech,
- Pierre, né vers 1767 et décédé à Brech le 10 février 1773 à Brech,
- Renée, née le 12 octobre 1771 et décédée le 27 février 1773 à Brech,
- Marie Anne née vers 1774 et décédée le 14 février 1779 à Brech,
- Hélène née le 16 avril 1777 et décédée le 22 avril 1779 à Brech,
- Joseph (sosa 96) né le 14 février 1780 à Brech.
Seuls trois d’entre eux atteindront l’âge adulte. Je descends du plus jeune, Joseph, né le 14 février 1780, Marie avait alors 43 ans.
Sa fille aînée Jeanne se marie avec Pierre Le Flohic, laboureur, le 9 février 1779, un an avant la naissance de Joseph. Elle aura au moins 4 enfants et décèdera à Brech en 1819.
Marie, la fille cadette de Marie et François, est quant à elle décédée en 1809, toujours à Brech, a priori sans s’être mariée.
Marie Le Pan meurt le 14 septembre 1787, 6 mois après son époux François. Ils ne verront pas le mariage de leur dernier fils, Joseph, qui n’avait que 7 ans à leur disparition. Celui-ci épousera Vincente Kerio (sosa 97) le 22 pluviôse an X (11/02/1802) à Brech et aura 7 enfants, dont Joachim (sosa 48), arrière-grand-père de mon grand-père Charles Moisan (sosa 6).
Voilà un billet bien ennuyeux je l’avoue, mais au moins il a le mérite d’être THE billet de 2023 ! Moui bon… d’accord….
Sources :
- AD 56 – Arradon – BMS 1725-1761 – 003_1MiEC003_R03-0004
- AD 56 – Brech – BMS 1756-1780 – 023_1MIEC023_R4_01-0001
- AD 56 – Brech – BMS 1781-1792 – 023_1MIEC023_R5_01-0001
- AD 56 – Plumergat – BMS 1677-1730 – 175_1MIEC175_R5_01-0001
- AD 56 – Plumergat – BMS 1731-1770 – 175_1MIEC175_R6_01-0001
- AD 56 – Pluneret – BMS 1730-1757 – 176_1MIEC176_R6_01-0001
Moi je trouve pas cela ennuyeux du tout ! C’est le billet dune personne importante, ressucitée pour toujours grace â vous ! Sans elle, vous ne seriez pas en vie…
Tout à fait d’accord, mettre en lumière les fameux invisibles est aussi un des buts de prendre un sosa au hasard. Merci !